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 O'Well [ft. Kail Blacksteel]

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Armadillio Finstev
Armadillio Finstev
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O'Well [ft. Kail Blacksteel] Empty
MessageSujet: O'Well [ft. Kail Blacksteel]   O'Well [ft. Kail Blacksteel] EmptySam 07 Jan 2017, 9:14 pm

Les feuilles des tilleuls et des bouleaux, d’un orange automnale, se détachaient sur la brume grise qui semblait avoir emplit la forêt, se dissipant parfois pour laisser entrevoir le ciel, sombre et morose, typique de l’hiver, ce qui revenait, à Westside Island, à la saison des pluies. Une légère bruine tombait ce matin-là, mais c’était un autre bruit qui venait interrompre le silence de cette forêt désolée : Le bruit d’un Mobien au pas lourd, munis d’un coupe-vent, d’une feuille de papier usée et d’un téléphone portable, soulevant des monceaux de feuilles à chaque pas. Sur son portable, une boussole, sur sa feuille, une suite de coordonnées inscrite au feutre sur une carte de la région. Après avoir réussi à passer la frontière à l’aide d’une voiture banalisé, le coyote s’était enfoncé très profondément dans ces terres, cherchant, avec un GPS, le plus précisément possible, le lieux inscrit sur son papier. Arrivant devant un cul-de-sac, il avait roulé jusqu’à se retrouver entre deux buissons, recouvert la voiture d’une bâche et continué à pied, gardant son emplacement en mémoire.


Le coyote regarda à nouveau le papier, de plus en plus trempé. Aucun de ses pas dans ces tas de feuilles boueux ne pouvaient le décourager ou le détourner de son objectif. Ici, dans cette forêt, se trouvait le dénommé O’Well, un escroc de la pire espèce. Censément engagé dans une ONG, un groupe plus connu sous le nom des “Peacemakers”, l’homme avait fait croire à ses collègue qu’il avait été victime d’un enlèvement par un groupe de rebels Baguos en Mazuri pendant presque une année. Mettant leur nerf à rude épreuve, il avait, à l’aide d’un groupe de hacker, piraté le compte bancaire de l’organisation pour en détourner les fonds, ceux-là même ayant été accumulé pour payer la rançon. Ne se contentant pas d’une arnaque, il avait également contacté différentes fortunes résidant à Grand Metropolis en se faisant passer pour une société aux facette multiple, polymorphe et changeant selon le client : Corporation d’Architecte, Centre aérospatial, Centre de recherche privé dans le domaine médical, tout cela à l’aide d’un solide de réseau de connaissance, qui avait fait de lui l’un des plus grand illusionniste de son temps. Son arrogance succédant à ses exploits l’avait poussé à révéler sa véritable identité, dans un message téléphonique envoyé à Cicéron, l’un des associé d’Armadillio.

Après avoir été tracé par l’un des programmes de l’ingénieur Nathan Aubra, qui put mettre la main sur lui grâce à ses connaissances et grâces aux information des victimes de l’affaire, il n’allait pas tardé à être retrouvé. Le coyote, comprenant qu’une somme pharaonique d’argent était en question, s’était porté volontaire pour le ramener vers un checkpoint Peacemaker se trouvant dans une région frontalière, pour qu’il soit livré à la justice, à raison d’une condamnation pour litiges internationaux. WestSide Island se trouvant au beau milieu de l’Empire Robotnik, les plaintes et les réclamations de l’ONG se heurterait à un mur, Eggman n’étant pas des plus collaboratif, ni dans le domaine pénale, ni dans aucun autre ; Il fallait donc l’extraire. C’est là qu’Armadillio entrait en jeu : C’était son rôle.

Armé d’un MO-47 en bandoulière, de son pistolet et d’un couteau, le coyote s’attendait à n’importe quelle éventualité. Descendant une pente, il arriva enfin devant un obstacle qu’il serait difficile de franchir : Une large rivière séparait les deux bords de la grande forêt. Étendue dans sa forme, à la manière d’un très, très large lac dont l’horizon était à peine visible, elle était occupé en son centre par une bande de terrain émergée. Le coyote s’arrêta non loin du bord de l’eau, et regarda à nouveau sa carte. Oui, pas de doute, le signal provenait de cette île, au beau milieu du lac forestier. Mais c’est au moment où il décida de bouger qu’une voix forte résonna au beau milieu de la forêt, une voix grave, et crachotante. Le coyote leva la tête et distingua à présent plusieurs haut-parleurs caché dans la cime des arbres.

- Armadillio Finstev, je présume ?

Les hauts-parleur se balançait loin au-dessus de lui, et leur câble avait été tiré loin dans les branches des plus hauts spécimens, penchés au-dessus du lac. Le coyote plissa les yeux. Pas de doute, les câbles rejoignait un bâtiment gris en béton se trouvant sur l’île.

- Oui, si tu te posais la question, je suis bien sur l’île. J’attendais que quelqu’un vienne, pour être tout à fait honnête. Joli coupe-vent. Malheureusement pour toi, il n’est pas question que je te laisse faire ne serait-ce qu’un pas de plus dans ma direction avec tout cet attirail. Pose ce fusil.

Le coyote tourna la tête. Une caméra devait être caché là quelque part. Impossible autrement pour O’Well de décrire avec autant de précision ce qu’il portait sur lui.

- Tu n’es pas sans savoir que tu es ici dans une région investis par des forces qui te sont hostiles. Aussi, il me suffirait que d’une alarme, une simple alarme à sons et ultrasons pour voir rappliquer ici les drones et les robots qui garde la forêt. Et autant dire qu’il considère tout ce qui se meut sur deux pattes comme étant dangereux.

Etait-ce du bluff ? Difficile à savoir. Mais si O’Well pouvait discerner son fusil, il ne pouvait voir son pistolet et son couteau, dissimulé sous sa veste.

- Bien sûr, quelqu’un de ta trempe aurait une petite chance de leur échapper. Mais si tu es là c’est pour me voir, et non pour courir, n’ai-je pas raison ?

Le coyote posa le MO-47 par terre.

- Fort bien. Je n’attendais de toi que la Raison. Mais pour être tout à fait sûr de ne pas te laisser prendre quelque outil dangereux qu’il soit, je te prie de te dévêtir - le plus simple appareil pouvant se résumer à une simple sous-vêtement.

Le coyote réfléchis vite. Portant sa main à sa poche pour en tirer un sac plastique, il le tira dans sa manche en vitesse pour aller saisir le couteau replié dans son autre poche. Munis du sac plastique, il fit tourner le couteau entre ses mains pour être sûr de l’avoir bien emballé, puis glissa entre son oreille et l’arrière de sa tête le petit paquet ainsi dissimulé au moment d’ôter son t-shirt. Il était familier de cette technique. Un couteau n’était pas un pistolet - Mais dans l’absolu il pourrait se révéler très utile. Il enleva ensuite ses vêtement rapidement, en prenant garde de ne rien faire tomber, et plia tout en tas, se tenant en slip dans le froid de la forêt.

- Bon. Eh bien, comme tu peux le constater, il n’y a pas de barque. Il ne te reste plus qu’à traverser le lac à la nage. En face de toi, sur le versant de la colline de l’île, se trouve un sac plastique avec des vêtements de rechange. Il serait dommage d’attraper une pneumonie avant que l’on ne se soit vu, n’est-ce pas ?

Armadillio eut un rictus en posant sa patte dans l’eau glaciale et boueuse, au fond probablement tapissé de vase. Grelottant dans le petit matin, il décida finalement d’entrer le plus vite que possible. Baissant les genoux, il plongea son torse dans l’eau sale, prenant gare de ne pas laisser tomber son couteau. Sa main toucha alors un objet métallique. Au toucher on aurait dit une roue de vélo. Le nuage de boue se dissipant dans l’eau, il révéla bientôt quelque chose de beaucoup plus inattendu. Le coyote sursauta.

- Oui, le fond de l’eau n’est pas très propre, dit O’Well avec un ricanement.

La silhouette d’un animal se distinguait sur le fond de l’eau. Éclairé par le ciel d’un gris pâle, cette silhouette s’avéra bientôt être une carcasse, des os noircies. Le coyote retint un haut-les-coeurs et décida de passer outre la morbide relique pour nager précautionneusement. D’autres objets solides se firent sentir, mais il préféra ne pas connaître leur nature, et se dépêcha de traverser, au crawl, l’étendue d’eau, avant de se réceptionner sur l’île. Montant sur le bord, glissant sur les feuilles, le coyote finit par atteindre le sac en plastique. Les mains gelé, ils sortit un très large pantalon de sport en tissu gris du sachet, un pull grisâtre à capuche munis d’une fermeture éclaire, et un bonnet, qu’il se dépêcha d’enfiler après une courte inspection. Le tissu sentait fortement le renfermé, mais il ne pouvait pas en ce moment faire le difficile.

- Normalement il y avait deux tenues à l’intérieur. Mais j’ai été étonné de voir que, quelques heures avant toi, quelqu’un d’autres ne viennent.

- Quelqu’un d’autre ?

Alors qu’il reprenait le couteau en main, le coyote leva la tête, pour voir, non sans surprise un autre Mobien également habillé dans cette misérable tenue grise. Il n’était donc pas seul sur la piste de O’Well.
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